Où grimper ?

Il fait bon grimper en Belgique! Certes nos falaises ne sont pas les plus hautes ni les plus impressionnantes, mais pour un petit pays dont le point culminant n’est qu’à 694 mètres d’altitude, nous dénombrons assez bien de sites naturels d’escalade et le nombre de salles est en constante augmentation.

Accès aux infrastructures

On distingue deux types d’infrastructure. D’une part, les structures artificielles d’escalade (SAE) qui sont principalement des salles d’escalade privées ou des murs d’escalade érigés dans des salles omnisports. Et d’autre part, les sites naturels d’escalade (SNE) qui sont des rochers équipés pour permettre la pratique de l’escalade en pleine nature.

Structures artificielles d’escalade – SAE

L’accès aux salles privées est toujours payant, soit à la séance, soit suivant une formule d’abonnement. Chaque salle a ses propres tarifs et ses propres horaires, mais bien souvent, elles sont ouvertes presque tous les jours de la semaine. Il est donc possible d’y grimper quand on le souhaite.

Les murs intégrés aux complexes omnisports sont généralement gérés par des clubs. Comme l’espace est partagé avec les autres pratiques sportives, l’accès y est forcément plus restreint que dans les salles privées et ne se fait que dans le cadre de l’encadrement par le club qui exploite l’infrastructure.

Sites naturels d’escalade – SNE

Qu’elles sont belles nos « petites » falaises Belges! On adore y passer du temps dans une ambiance décontractée où se côtoient des grimpeurs de tous âges et de tous horizons. Mais attention! L’accès à ces magnifiques sites est réglementé et il est préférable de toujours vérifier l’accessibilité d’un site, avant de s’y rendre, afin d’éviter les mauvaises surprises.

A qui appartiennent les falaises et qui peut y accéder?

En Belgique, tous les massifs rocheux se situent dans des propriétés privées, communales ou régionales.  L’accès aux rochers est donc soumis à l’autorisation du propriétaire. Pour pouvoir grimper sur ces rochers, le CAB associé au KBF et à l’UBS, a négocié une convention avec les propriétaires, généralement à titre payant, et géré les permis d’urbanisme et d’environnement qui imposent des conditions à l’escalade et à l’entretien environnemental des falaises. Tous les coûts engendrés par la gestion des falaises sont supportés par les cotisations des membres.

Voilà pourquoi seuls les membres du Club Alpin Belge, d’un autre club associé (KBF/UBS) ou d’une autre fédération d’escalade ont accès à ces rochers.